Actualité·ÉVÉNEMENTS

« Bienvenue dans le pire des mondes » disponible en librairies

1507-12

Et voici le tout nouveau, tout beau, tout premier livre du Comité !

Bienvenue dans le pire des mondes ; le triomphe du soft totalitarisme*. Hé oui, nous en sommes là. Alors espérons que sa lecture réveillera les consciences !

« A Pékin, Moscou, Ankara ou Ryad, des oligarchies confisquent le pouvoir au nom du parti communiste, de la Sainte Russie, d’Allah. Cela, c’est l’image que la très grande majorité des médias occidentaux diffuse pour éviter de devoir balayer devant leurs portes. Car le même phénomène est à l’œuvre en Occident, dans ce que l’on appelle encore les démocraties occidentales. George Orwell, imprégné des horreurs du nazisme et des dérives du communisme, avait dépeint, dans 1984, ce que pouvait devenir notre quotidien dans un monde régi par un totalitarisme absolu. A contrario, le seul rempart contre de telles dérives reposait sur l’idéal démocratique et ses quelques libertés fondamentales. Or, insensiblement, nos sociétés que l’on croyait démocratiques le sont de moins en moins. Nous basculons dans un totalitarisme mou. Quel est ce système ? C’est celui où, grâce à la technologie et au contrôle des flux financiers et commerciaux, quelques dizaines de multinationales, la plupart américaines, entendent organiser, orienter, régenter notre vie quotidienne. Pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur ? C’est effectivement ce que nous ont apporté ces nouvelles technologies : smartphone, Internet, nano technologies, progrès de la médecine… Le pire ? C’est le nivellement par le bas, la société du tweet, la surveillance, la captation de notre argent, la normalisation de nos goûts, l’uniformisation de nos besoins. Le pire, c’est aussi que cette dérive se fait souvent avec le consentement de ceux qui en sont victimes… sans s’en rendre compte. Le champ de nos libertés individuelles se rétrécit sérieusement et un jour, peut-être pas si lointain, nos fiches détaillées nourries des milliers de données récupérées par les multinationales, seront mises au service d’un système totalitaire de moins en moins soft. »

*Editions Plon, co-écrit par Gérald Andrieu, Guillaume Bigot, Franck Dedieu, Eric Delbecque, Alexandre Devecchio, Emmanuel Lévy, Benjamin Masse-Stamberger, Natacha Polony et Jean-Michel Quatrepoint.

3 réflexions au sujet de « « Bienvenue dans le pire des mondes » disponible en librairies »

  1. le vote blanc rebattre les cartes ! rejet des soit-disant « élites », des soit-disant « experts » !

    … Macronnades à l’envi, (Sarkopantalonnades aux chiottes, Ouf !) et autres bouffonneries jusqu’à la nausée …

    Rarissimes les gouvernants qui font progresser la vie des Gens,
    Le progrès tient au mouvement général de l’Humanité et ils n’y sont pour rien !
    L’Homme avance de manière régulière et universelle à mesure que l’on avance dans l’Histoire.

    Idolâtre et béat du vide ! Comment peux-tu croire à l’homme providentiel. Tu n’as pas honte à ton âge !
    Un plébiscite où tu votes que tu n’existes pas, une « démocratie » représentative des copains et des coquins où tu n’es rien.
    Ni représenté, ni écouté !

    Leur tour de force est de te faire croire à leur soit-disant « compétence ». Ne les as-tu pas vu à l’œuvre ?
    Croire à l’efficacité, l’omniscience et la volonté républicaine des gouvernants, un conte pour enfants !

    Dans le genre, on a surtout affaire à des parasites surnuméraires, pontifiants et incapables, prétentieux, corrompus et corrupteurs sans scrupule,
    avides de pouvoir et d’argent facile, qui se reposent impunément sur le travail de millions de Petits Gens, et, comme ils disent avec mépris :
    « … les odeurs et le bruit, Chirac, la Racaille à « karchériser » et le casse-toi Pauvre con, Sarkozy, les Sans-dents, Hollande, les Illettrés, Macron, etc… »
    Tout est dit !

    De tristes sires, fils à papa et pourris, remplis d’eux-mêmes à ras bord et fainéants, qui n’ont jamais planté un clou, qui vivent dans les ors et les privilèges
    des institutions et des grandes entreprises, qu’ils estiment leur droit de ne pas partager avec le Peuple.
    Tout à nous !

    Arrogance, égocentrisme, dissimulation, charlatanisme du tapage, carriérisme de la lèche, défense des privilèges, (in)suffisance. Rien d’autre !

    Fais appel à ta mémoire, relis l’Histoire qui proclame le pourrissement, tu seras édifié. Ouvre ta conscience jusqu’alors fermée !

    Croire que les bonimenteurs, les courtisans, les parvenus, les experts dans l’art de se faire passer pour d’autres, relèvent ne serait-ce que le petit doigt
    pour autre chose qu’eux-mêmes, croire que les profiteurs et les protecteurs des castes privilégiées : politiques, hauts fonctionnaires, banquiers, journalistes,
    ploutocrates et népotes, … , formatés dès le berceau et les Écoles pour l’exploitation et le mépris des Hommes, qui vivent, étudient, voyagent, convolent
    et prospèrent ensemble, vont faire quoique ce soit contre leurs intérêts et condescendre au Peuple.
    Rien. Que dalle !

    Ceux qui mettent tout en œuvre, toutes les prévarications, toutes les corruptions, acceptent toutes les complicités, se contre-fichent du Pays,
    ne visent que leurs intérêts et qui n’ont jamais eu de sens moral. Que nenni !

    Seras-tu indéfiniment « l’idiot » qui vote pour ceux qui sont contraires aux intérêts de l’immense majorité, qui vote pour tous les termites de l’intérieur
    pour qui un seul mot du vocabulaire politique s’écrit en lettre capitale : l’argent !

    o.godin

    J’aime

  2. Je tiens à préciser que je n’ai pas encore lu ce livre du Comité Orwell mais que j’ai bien l’intention de le faire, en l’achetant chez mon libraire. En fait, je suis atterré par le traitement médiatique (Le Monde pour ne citer que lui) et les critiques acerbes faites à l’encontre de cet excellent ouvrage de Natacha Polony et du Comité Orwell. Trois noms suffiront pour résumer mon propos : Yann Moix, Vanessa Burggraf (ONPC) et M. Aphatie (C L’Hebdo) ont brillamment incarné l’état d’esprit contemporain du journalisme télévisuel, à savoir attaquer sans vergogne, poser de fausses questions, déplacer la conversation sur des sujets moins centraux, et j’en passe… Pire, je pense que l’on pourrait presque comparer M. Aphatie à O’Brien dans 1984 (quoique O’Brien est bien plus rusé), qui est allé jusqu’à récupérer les propos de Mme Polony, lors de son entretien avec Thinkerview, sur la soumission des journalistes, « tenus en laisse » car ils sont menacés et subissent des pressions dans leur travail quotidien. Du pur flicage de la part de M. Aphatie mais ce dernier rappelle bien que cette interview est « hélas trop peu connue » (bon travail de chien de garde).

    Je pourrais développer sur les attaques de Y. Moix et la « positive attitude » de V. Burggraf (qui n’a visiblement pas compris le titre du livre) mais je laisse le soin à chacun de se faire son opinion là-dessus. Par ailleurs, je préfère féliciter et remercier Natacha Polony et Jean-Michel Quatrepoint qui ont tenté de défendre, et de manière admirable, le livre du Comité Orwell. Ils ont parfaitement montré, par la violence des attaques de leurs interlocuteurs, que le contenu de leur ouvrage dérangeait, non pas seulement l’idéologie dominante, mais la pensée des journalistes de plateaux télévisés, qui jouent leur rôle de « chiens de garde » en défendant l’ordre établi. Comme le disait Orwell : « En ces temps de tromperies universelles, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » En somme, un grand merci pour votre travail.

    J’aime

  3. Excellent ouvrage. Un constat accablant de notre société qu’il est légitime de qualifier d’Orwellienne. Pas de réelles propositions, critique du livre qui a été faite par certains média, aurait-on reproché à Arendt son absence de propositions ?
    La popularité, grandissante, de Natacha Polony, permet de mettre d’avantage en lumière les intellectuels coauteurs de l’ouvrage.
    Merci pour cet agréable moment de lecture.

    J’aime

Laisser un commentaire