Qui sommes-nous ?

Le Comité Les Orwelliens a comme ambition de faire entendre une voix différente dans un paysage médiatique trop uniforme. « Parler de liberté n’a de sens qu’à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre », disait l’écrivain et journaliste britannique George Orwell.

Plus encore que les autres citoyens, nous avons, en tant que journalistes, la responsabilité de défendre la liberté d’expression et le pluralisme des idées. Face à une idéologie dominante « libérale-libertaire », qui fait du libre-échange mondialisé un horizon indépassable et du primat de l’individu sur tout projet commun la condition de l’émancipation, l’association entend défendre notre héritage social et politique fondé sur la souveraineté populaire.

« Le Parti finirait par annoncer que 2 et 2 font 5 et il faudrait le croire. (…) L’hérésie des hérésies était le sens commun.» Dans son célèbre roman d’anticipation paru en 1949, George Orwell décrit un monde totalitaire gouverné par un « Big Brother » qui s’insinue jusque dans les consciences. Le « crime de penser » est passible de mort et la réalité est dictée par la novlangue d’un parti unique et son ministère de la Vérité. Dans le monde d’Orwell, les nations ont été abolies, seuls restent trois blocs uniformes qui font semblant de s’affronter en permanence : l’Océania, l’Eurasia et l’Estasia. Le but est de créer un homme nouveau et docile, affranchi de tous les déterminismes et donc plus malléable. Big Brother déclare fièrement : « Nous avons coupé les liens entre l’enfant et les parents, entre l’homme et la femme. »

À l’époque, les lecteurs ont vu dans 1984 une critique des régimes nazis et soviétiques. Pourtant, en relisant Orwell aujourd’hui, nous avons l’impression d’y retrouver certaines caractéristiques de notre époque. Comme dans 1984, la captation des grands médias par des groupes d’intérêts économiques et politiques a conduit au contrôle de l’information et à la marginalisation de toutes pensées alternatives. La globalisation a fait émerger un monde uniforme et post-national proche de celui imaginé par l’écrivain. Enfin, le consumérisme a fait de l’individu le petit homme déraciné dont rêvait Big Brother.

Nous avons également pour objectif de diffuser auprès du public le plus large possible l’œuvre et la pensée d’Orwell : ses romans bien sûr, mais aussi son travail journalistique et intellectuel plus méconnu.

 

Les membres du comité

 

Alexandre Devecchio, co-fondateur du Comité, est responsable du Figaro Vox.

 

 

 

 

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Jean-Michel Quatrepoint, co-fondateur et vice-président du Comité, est journaliste économique. Il a notamment travaillé au journal Le Monde pendant 11 ans puis a dirigé les rédactions de l’Agefi, de La Tribune et du Nouvel Economiste avant d’animer La Lettre A durant 15 ans. Il est l’auteur notamment de La Crise Globale et du Choc des empires.

 

 

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Natacha Polony, présidente du Comité, est journaliste et essayiste politique. Elle a notamment travaillé pour Marianne puis a été chroniqueuse dans On n’est pas couchés sur France 2. Elle a tenu la Revue de presse, participé à l’édito d’Europe Soir et co-animé Mediapolis sur Europe 1. Elle tient une tribune hebdomadaire sur Le Figaro Vox.

 

 

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Benjamin Masse-Stamberger, co-fondateur du Comité. Journaliste économique. Auteur de plusieurs livres, notamment Casser l’Euro pour sauver l’Europe (Les Liens qui Libèrent), et Inévitable Protectionnisme (Gallimard, Le Débat). Il a été grand reporter au service Economie de l’Express.

 

 

 

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Franck Dedieu a été rédacteur en chef adjoint à l’Expansion. Il est l’auteur de plusieurs livres sur l’économie, notamment Inévitable protectionnisme, co-écrit avec Adrien de Tricornot et Benjamin Masse-Stamberger.

 

 

 

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Eric Delbecque est directeur du département intelligence stratégique de SIFARIS, chef du pôle intelligence économique de l’IFET (Institut pour la formation des élus territoriaux), Président de l’ACSE (Association pour la compétitivité et la sécurité économique) et membre du Conseil Scientifique du CSFRS. Il a publié de nombreux livres sur l’intelligence économique, les stratégies d’influence, l’histoire des idéologies, la sécurité nationale et le management de crise. Son dernier essai est Le bluff sécuritaire : essai sur l’impuissance française.

 

 

Bigot-GuillaumeGuillaume Bigot est directeur général du groupe IPAG Business School. Rédacteur en chef adjoint à l’Evénement du Jeudi, il fut l’un des fondateurs de l’association Marc Bloch et de Génération République. Il est l’auteur de plusieurs livres, notamment Les 7 Scénarios de l’Apocalypse, Le jour où la France Tremblera – terrorisme islamique : les vrais risques pour l’HexagoneToute l’histoire du monde et La Trahison des Chefs.

 

 

Gérald Andrieu est journaliste indépendant. Il a été journaliste politique (chargé du suivi de la gauche) et rédacteur en chef à Marianne. Il est l’auteur du Peuple de la frontière (Le Cerf).

 

 

 

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Emmanuel Lévy est journaliste économique pour Marianne.

 

 

 

 

Laurent Ottavi, contributeur régulier au site, est étudiant capture-decran-2017-03-01-a-11-06-01en histoire et contributeur à Atlantico, Limite et Liberté Politique.

 

 

 

 

Bastien Gouly est reporter, rédacteur et chef d’édition pour Canal+ et Non Stop Edition, éditorialiste et collaborateur notamment à Causeur et Ruptures. Couteau suisse de l’information, il traite de tous les thèmes de société, du sport à la politique, avec une appétence particulière pour l’école.

150 réflexions au sujet de « Qui sommes-nous ? »

  1. J’écoutais avec intérêt Natacha Polony et je suis assez déçus pas ses derniers propos sur le service public. Sa défense ne fait aucune différence entre service public et employés du service public! Lorsque je vois des manifestations pour défendre le service public, je vois surtout des conservateurs arcbouté sur leur rente de situation et qui ne font aucun cas des usagers. Le propre de nos services publics étant souvent de s’auto-juger sans jamais consulter les usagers! Si cela ne marche pas, ce n’est jamais de leur faute mais à cause des restrictions budgétaires ! En résumé, le service public oui mais des fonctionnaires, non! Demandons aux usagers leur avis et que l’état garde le pouvoir de choisir ou révoquer un prestataire incompétent! Dans une organisation sans rente de situation et avec une concurrence, tout le personnel se remet en cause ou bien finit à pôle emploi. Quand les diplômes seront-il organisés et délivrés par une entité autonome issu de la société civile et complétement indépendante de l’éducation nationale ?Pour le permis de conduire, ce ne sont pas les moniteurs que accordent les permis!

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    1. Je viens de lire le livre de « Natacha Polony et le Comité Orwell « publié en 2016 ; je suis en retard… ; Elle ne connaissait pas Macron président ni les Gilets Jaunes ni la pandémie Covid à cette époque, et pourtant quelle clairvoyance, bravo !

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  2. La question de la mobilité urbaine et rurale est majeure dans la problématique climat. Le premier ministre, lors de son discours de politique générale, a indiqué vouloir appliquer une politique vélo ambitieuse. Il a ajouté que le vélo à assistance électrique allait révolutionner le monde de la mobilité.
    Cette question est très mal posée depuis trop longtemps sur le débat publique. Elle s’est imposée comme un débat pour ou contre la voiture, ce qui permet d’alimenter des polémiques stérile dans la plupart des médias et dans les joutes électorales.
    Je vais donc la poser de la bonne manière pour aller vers un consensus ou un compromis et aller vers une construction correcte de l’espace public.
    Sur le plan juridique: Dans le domaine de la mobilité individuelle, la bonne manière est de dire que chacun doit pouvoir avoir le choix d’exercer la liberté de se déplacer par le mode de transport de son choix dans des conditions de sécurité acceptables.
    Cette façon juridique de poser cette question est d’ailleurs plus ou moins incluse dans la loi d’orientation des transports intérieurs de 1982 (LOTI), et la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie de Décembre 1996 (LAURE).
    Depuis les années 70, on a affecté 80,90% de l’espace urbain à l’automobile, mais aussi en milieu rural. A la sortie de la seconde guerre mondiale, les déplacements vélos étaient fréquents jusque des distances assez élevées. Tout a quasiment disparu dans ces années 70 alors même que le coût du carburant explosait. A contrario, les Pays-Bas faisaient exactement l’inverse de nous, mais aussi l’Allemagne, la Belgique, les Pays scandinaves.
    Les enquêtes ménages successives font apparaître que 3/4 des déplacements automobiles font moins de 10km, et même en milieu rural cette proportion est importante. On a complètement oublié qu’une personne qui se déplace est multimodale, et que si l’offre est diversifiée et de qualité, la demande potentielle se transforme en demande réelle.
    Les enquêtes par sondage font apparaître que 2/3 des gens souhaitent faire tout ou partie de leurs déplacements à vélo mais ne veulent pas le faire pour des raisons de sécurité. Ils sont donc privés de cette liberté. Et d’une certaine façon, ils sont privés d’avoir un pouvoir d’achat et un niveau de vie un peu plus élevé. On parle d’une somme non négligeable, c’est à dire plusieurs centaines de milliers d’euros sur une vie, expérience personnelle prouvée.
    Avec 30 euros par an et par habitant on fait une politique cyclable de partage d’espace de très bonne qualité, mais il faut diminuer l’espace affecté à la voiture, particulièrement en surface. Il existe de nombreux outils techniques pour le faire. Dans les pays du Nord de l’Europe, on trouve des ouvrages d’art vélo de même qualité que les ouvrages d’art voiture chez nous. Il est temps de s’y mettre et de passer une vitesse.

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  3. Le nom de ce comité est une vaste blague. Je comprends que les ayant-droits d’Orwell vous aient interdit d’utiliser son nom et de le salir. Vous prétendez faire entendre une voix différente dans le paysage médiatique. Mais vos idées ont table ouverte partout. Au point que le torchon que dirige madame Polony défend aujourd’hui les mêmes idées que Zemmour, que l’on entend trop. Qui croyez-vous abuser ? Vous prenez vos lecteurs pour des neuneus ? C’est désobligeant.

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