Les Orwelliens déplorent l’éviction de la journaliste Natacha Polony de la radio Europe 1, quelques jours seulement après la déprogrammation de son émission Polonium sur Paris Première. Par sa rigueur, par son travail, par son indépendance et son refus de céder aux modes et à l’immédiateté, Natacha Polony fait entendre depuis plusieurs années une voix et des idées discordantes, originales, dans un paysage médiatique de plus en plus uniforme où domine une pensée unique. Au lendemain d’un épisode électoral majeur, son éviction, celle d’autres confrères (Frédéric Taddei, David Pujadas, et tous ceux moins connus victimes de la novlangue chère à George Orwell), apparaît comme une volonté de reprise en main d’un système médiatique par ceux qui le possèdent. Et ce au moment où le nouveau pouvoir politique ne cache pas sa volonté de maîtriser plus que jamais les cycles de l’information. L’absence de pluralisme dans les médias apparaît dans sa vérité crue et pose un problème démocratique au moment où la défiance des citoyens à l’endroit des journalistes grandit.
Dommage…. mais elle va rebondir , c’est évident. Taddei aussi est évincé de Europe1 ? Ça devient une mode.
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Je maintiens que je croirai à la rebellitude de Natacha Polony, quand elle osera interviewver un Soral (comme l’a fait d’ailleurs Naulleau) ou un Dieudonné, pour le moment il est toujours plus prudent de n’y voir qu’une apparence de rebellion, comme le Canard enchaîné qui dénonce des petits scandalous sans conséquence mais gueule avec la meute quand on touche aux fondamentaux du système.
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Comment se plaindre de la vie quand on possède l’essentiel ? Observer l’attitude ?
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En effet sa présence brillante sur Europe 1 était une anomalie telle que la visualisation d’une comète en plein jour – merci, ce bonheur n’est pas terminé..
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This is a greatt post
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