Le Comité Orwell vous invite mardi 27 septembre 2016 à 19h à l’IPAG (184 bd saint-germain 75006 Paris) pour sa troisième grande conférence sur le thème :
Traités de libre-échange, pouvoir des multinationales… : peut-on encore sauver la démocratie ?
Avec la participation d’Henri Guaino (dernier livre : Pour en finir avec l’économie du sacrifice), Natacha Polony (Nous sommes la France), Jean Arthuis (ancien ministre de l’Economie), Jean-Michel Quatrepoint (Alstom, scandale d’Etat), Benjamin Masse Stamberger (Auteur de Casser l’Euro pour sauver l’Europe), Susan George (Les Usurpateurs) et Paul Jorion (Penser tout haut l’économie avec Keynes)
IPAG -184 Boulevard Saint Germain, 75006 Paris. 19H00-22H00.
En détruisant le tissu industriel des pays occidentaux, le libre-échange les a désarmés économiquement, mais aussi politiquement. La désindustrialisation, en les privant de croissance, d’emplois et de recettes fiscales, a appauvri nos Etats, la France notamment, dont les classes moyennes se sont vus paupérisées. Les nouveaux traités de libre-échange (Ceta, Tafta…) vont un cran plus loin, en tentant d’imposer des normes favorables aux multinationales aux Etats, qui ne sont plus en position de résister. C’est bien la démocratie qui est en cause, lorsque les pouvoirs politiques qui se succèdent ne sont plus que des théatres d’ombre, impuissants à s’opposer à des intérêts privés devenus intouchables. Comment s’opposer à ce pouvoir des multinationales, encore démultiplié par les nouvelles technologies ? Peut-on encore sauver la démocratie ?
Réservation par e-mail à comiteorwell1984@gmail.com
Je reviens de ce colloque, je n’ai pas perdu mon temps.
J’aurais cependant une observation. Je n’ai pas eu le loisir de poser la question, je la pose donc ici.
Peut-être aurait-il été pertinent de modifier un des mots dans la question incluse dans le titre : au lieu de « peut-on sauver la démocratie », il aurait été pertinent de dire « peut-on restaurer la démocratie ». En effet, parler de sauver la démocratie sous-entend qu’elle existe encore. Sous quelle forme, je me le demande : certainement pas par le simple fait qu’on a le droit de vote : on ne peut pas choisir les candidats et lorsqu’il s’en présente un qui a des choses intéressantes à formuler mais qui sont hors du système en place, il est soigneusement ignoré par la presse, on peut en citer au moins trois : Rafik Smati, François Asselineau et le général Didier Tauzin. Or on sait que la presse est aux mains de ces grandes entreprises qui attendent le TAFTA avec une impatience gourmande tout à fait indécente.
Comme l’ont fait observer certains intervenants, incluant du reste monsieur Guéant, les politiciens cèdent. Mais alors à quoi servent-ils. Où est le processus démocratique s’ils sont élus et finalement votent autre chose que ce pourquoi ils l’ont été ? Monsieur Guéant a dénoncé les juges qui s’assoient sur la constitution : mais il n’a pas évoqué de porte de sortie de ce piège infernal.
Donc en fait, il aurait sans doute été opportun de commencer par donner une définition de la démocratie afin que nous entendions les différentes interventions sur la base de cette définition, qu’on l’agrée ou non du reste.
Quoi qu’il en soit, merci pour cette soirée.
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